Michel Joris: Nietzsche et le soufisme: proximités gnostico-hermétiques

Paris, L'Harmattan, octobre 2006

Cet ouvrage tente de vérifier le bien fondé de l’intuition d’une proximité entre le philosophe allemand, dont on retient la maxime : « Dieu est mort », et une certaine interprétation de l’Islam. Cette interrogation va vous emmener aux sources de l’histoire de la philosophie, qui assura la pérennité d’éléments issus des religions à mystère et de l’alchimie, héritée de l’Egypte pharaonique. Ces éléments perdurèrent au travers de la Kabbale, du gnosticisme, du christianisme tardif, du soufisme, du rosicrucianisme ou de la franc-maçonnerie. Ils constituent le dénominateur commun de ces réalités socio-historiques qui semblent provenir d’univers conceptuels différents. L’hermétisme, dont l’alchimie n’est qu’une tentative d’application, propose une vision du monde qui a influencé l’interprétation des Livres issus du monothéisme abrahamique. Une prise de conscience de cette influence peut permettre de mieux comprendre et décoder l’actualité politique, qu’on ne peut isoler de ses composantes religieuses, philosophiques et gnostiques, du monde dans lequel nous vivons.

Sur le site de l’éditeur

 

ISBN : 2-296-01345-7, 15 €

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